Pourquoi ouvrir une assurance-vie dès le plus jeune âge ?

L’assurance-vie peut permettre de doter un enfant d’un capital qui l’aidera à financer ses projets à sa majorité.
L’assurance-vie est souvent perçue comme un placement réservé aux seniors ou aux personnes disposant d’un patrimoine conséquent. Ces préjugés, associés à la crainte d’une épargne immobilisée, peuvent dissuader les plus jeunes d’y recourir. Pourtant, investir dès le plus jeune âge présente plusieurs avantages. Explications.
Le temps : l’allié de l’épargnant
Se pencher sur la question de l’épargne d’un jeune présente un avantage de taille : le temps. Plus on commence à épargner tôt et plus le potentiel de progression de son capital est évidemment important. Avoir le temps, c’est aussi pouvoir adopter une stratégie d’investissement plus dynamique. En effet, placer une épargne sur du long terme permet de se positionner sur des actifs plus risqués (donc potentiellement plus rémunérateurs) tout en s’assurant que les soubresauts des marchés financiers pourront être compensés par les périodes haussières.
Un produit souple
L’assurance-vie est un outil pertinent pour constituer un capital au bénéfice d’un enfant. Un capital qui pourra servir pour financer l’achat d’un premier véhicule, des études, un premier appartement… En pratique, il est possible d’alimenter le contrat avec quelques dizaines d’euros seulement en procédant à des versements libres. Il est également possible de mettre en place des versements programmés. Ces derniers permettent d’épargner automatiquement. Avec l’aide d’un conseiller, les parents ou les grands-parents qui ont ouvert le contrat détermineront le montant des versements, la périodicité (mensuelle, trimestrielle…) et les supports sur lesquels ces sommes seront investies. Autre point important, contrairement aux livrets réglementés, l’assurance-vie n’est pas plafonnée !
À noter toutefois que les sommes qui viennent alimenter le contrat, qualifiées de dons de sommes d’argent, doivent, en principe, être déclarées auprès du fisc. Une catégorie de don qui est exonérée de droits de donation jusqu’à 31 865 € ou 100 000 € selon le régime choisi. En revanche, « les présents d’usage », c’est-à-dire les sommes données à l’occasion d’un évènement particulier (anniversaire, remise de diplôme…), n’ont pas à être déclarées.
@ 2025 - Auteur : La Rédaction