Zoom sur les unités de compte en actions
Pour réagir à la baisse de rémunération des fonds en euros en faisant appel aux unités de compte en actions.
En faisant le choix de l’assurance-vie multisupports, les épargnants peuvent sortir des fonds en euros et répartir leur investissement sur d’autre supports appelés « unités de compte » (UC). Présentation de l’un d’entre eux : les unités de compte en actions.
De l’UC à l’UC en actions
Une unité de compte représente une part d’un organisme de placement collectif (OPC). Sachant que ces organismes, pilotés par des professionnels de la finance, ont pour vocation de gérer un portefeuille de valeurs mobilières. Ainsi, selon l’évolution des marchés financiers, la valeur de la part d’OPC acquise par l’assuré pourra fluctuer à la hausse comme à la baisse. Les UC peuvent accueillir notamment des obligations, des parts de SCPI, des trackers et, bien sûr, des actions. Il faut savoir qu’il existe différents types d’unités de compte en actions. Certaines sont spécialisées, notamment :
Des perspectives de rendement
En raison du déclin des performances des fonds en euros, les épargnants ont tout intérêt à chercher des solutions pour dynamiser leur assurance-vie. Et les unités de compte, en actions notamment, sont un bon moyen d’atteindre cet objectif. Pour preuve, selon les derniers chiffres de la Fédération française de l’assurance, les supports en unités de compte ont délivré un rendement moyen de 4,6 % sur la période 2013-2017. Comparativement, les fonds en euros, sur la même période, ont affiché un taux d’intérêt moyen de 2,23 %. Une autre étude, réalisée sur la période 2008-2012, révèle que les unités de compte en actions, investies à 100 % sur le CAC 40 (avec dividendes réinvestis), assuraient un rendement annuel moyen de 11 %.
Risque en capital
Les unités de compte n’offrent pas, comme les fonds en euros, une garantie en capital. Ainsi, en cas de dégradation des marchés, leur valeur peut fortement diminuer. C’est la raison pour laquelle ces actifs s’adressent aux épargnants qui ont conscience, d’une part, du risque que ces supports peuvent engendrer et, d’autre part, que leur durée de détention devra être importante pour bénéficier de la performance dégagée par l’OPC et pour réduire le risque.
@ 2020 - Crédit photo : La Rédaction